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L’Intelligence Financière, c’est relier le financement à la qualité du pilotage de l’entreprise dans le temps

L’Intelligence Financière, c’est-à-dire la maîtrise dans le temps du financement de sa PME en assemblant ses sources de financement (privé, public & particulier), apporte un nouvel éclairage sur la manière d’évaluer la performance et le potentiel d’une entreprise.


L’Intelligence Financière, c’est relier le financement à la qualité du pilotage de l’entreprise dans le temps
Depuis des années, le traditionnel business plan de 10, 20… 30 pages est l’outil indispensable au dirigeant à la recherche de financement. Tout dirigeant s’étant prêté à l’exercice ou simplement, tout observateur des résultats plus que mitigés de nombreuses fusions, pourtant fort prometteuses au regard des business plans, peut se demander si tout cela est encore bien raisonnable. Etant donné à quel point il est difficile voire impossible pour une entreprise de planifier ses résultats à un an, la présentation de plans à trois ans ressemble de plus en plus à un exercice de pure forme entre dirigeants et investisseurs, révélé par la crise actuelle. L’usage d’indicateurs inadéquats, la sous-estimation du facteur humain et de la qualité du dirigeant, sont autant de pistes pour revoir nos pratiques avec lucidité et honnêteté.

Alors comment peut-on véritablement rendre compte à la fois de la qualité de pilotage opérationnel de l’entreprise et de son potentiel de résultats ? Quels outils plus lisibles, plus ouverts permettront un pilotage en temps réel des activités et serviront de moyen de communication avec les investisseurs ? La question paraît simple mais l’exercice reste difficile et rare car selon une étude de Grant Thornton*, 74 % des chefs d’entreprises français ne disposent pas d’outils permettant de piloter leur activité à court terme.

Il ne s’agit pas de reproduire un modèle type mais de construire son propre tableau de bord en se posant trois questions principales :
1- Quelle est ma vision, mon ambition ? (pour donner de la visibilité et du sens à soi-même, à ses collaborateurs, ses investisseurs, ses clients…)
2- Quel sont les objectifs opérationnels qui traduisent cette ambition ?
3- Quels sont les indicateurs de résultat sur les 4 axes de performance (économique / clients / produits / RH) ?

L’ensemble des indicateurs de résultat doit traduire la bonne santé de l’entreprise aujourd’hui, mais aussi son potentiel de développement. En général, 5 à 7 indicateurs pertinents par axe suffisent.
- L’axe « Economique » concerne des indicateurs fondamentaux tels que la Trésorerie, le BFR**, le Chiffre d’Affaires, la marge opérationnelle…
- Les axes « Clients » et « Produits (ou Services) » concernent les indicateurs liés à la stratégie commerciale. La robustesse de la base de clients (diversité, solidité financière, partenariat…) ou le dynamisme de la marque ou des produits (taux de pénétration du marché, caractère innovant, image de marque, articles de presse, manifestations…) sont autant d’éléments du capital immatériel de l’entreprise, qui donnent une réelle indication sur ses facteurs clés de succès et son potentiel.
- L’axe « Ressources Humaines » prend en compte des critères tels que le niveau de professionnalisation de votre équipe et la qualité du management du dirigeant. Concernant plus particulièrement les PME de plus de 20 salariés, cet axe ne doit pas être négligé, avec des indicateurs liés à la stabilité des collaborateurs (turn-over), le nombre de jours de maladies ou d’absences, le nombre de démissions ou de licenciements, le nombre de formations dispensées.

Il ne suffit bien sûr pas de créer le tableau de bord, celui-ci doit s’intégrer dans l’activité quotidienne du dirigeant, ses arbitrages et ses décisions. Pour une plus grande visibilité, trois niveaux pour chaque indicateur peuvent être utilisés : Rouge, Orange, Vert.
Une approche pragmatique qui permet au dirigeant de construire un tableau de bord en totale corrélation avec sa vision et ses axes de développement, qu’il pourra faire évoluer dans le temps et qui lui permet de communiquer avec tous ses partenaires.

Cette réflexion nous amène à regarder de plus près le nouveau métier du dirigeant de PME en pleine mutation, accélérée par la crise économique actuelle. Dans un environnement incertain, la communication en temps réel avec ses investisseurs et partenaires devient essentielle pour anticiper les difficultés et adapter les solutions. Le dirigeant, au-delà de la maîtrise de son cœur de métier, doit désormais être un véritable communicant, maîtriser les techniques de contrôle de gestion, savoir trouver des relais de croissance, s’exporter, gérer la croissance tout comme la décroissance, animer son équipe… Difficile de réunir en une seule personne toutes ces compétences ! Il est alors indispensable de déléguer sous contrôle, en interne et/ou en externe, certaines des activités afin de se concentrer sur son catalogue de produits ou de services et répondre, de manière constante, aux besoins du marché. D’où l’importance de constituer et de fidéliser son équipe en tenant compte de ses propres faiblesses, pour « se compléter » plutôt que de travailler avec des personnes qui vous ressemblent. S’entourer de compétences (internes et externes) et susciter des transferts de celles-ci peut également permettre au dirigeant de mieux appréhender les mécanismes fondamentaux de l’entreprise. Aujourd’hui plus que jamais, l’un des facteurs clés de succès d’une PME est la capacité de son dirigeant à bien s’entourer, à déléguer et à apprendre tout au long de sa vie !

* Une étude de Grant Thornton, groupe leader d’audit et de conseil en France et dans le monde
** Besoin en Fonds de Roulement

Bruno Peloso di Tedeschi
Bruno Peloso di Tedeschi, 45 ans, ESSEC, a mené l'essentiel de sa carrière dans le secteur de la finance en double environnement privé / public. Il a notamment au sein des Ministères des Finances et de l'Agriculture participé à la mise en place des aides communautaires de la Politique Agricole Commune. Il a occupé différentes fonctions au sein des directions informatiques et de l'organisation pour les institutions bancaires JP Morgan, Renault Crédit International & le Groupe Capitalia. Bruno Peloso di Tedeschi est actuellement président de l'Agence européenne pour l'Innovation, le Développement Economique et Social (AeIDES). Partenaire du développement économique et social et de la croissance des entreprises innovantes, l'Agence est experte dans la conception sur mesure et le pilotage de plans de financement public et dans la mise en place d'équipe de R&D. AeIDES anime un réseau national d'experts s'appuyant sur une équipe de docteurs spécialisés dans l'instruction des dossiers d'aides de financement public.

A propos de l'AeIDES
L'Agence accompagne le développement économique et la croissance des PME/PMI innovantes. Nous partageons avec les dirigeants l’ambition de l’entreprise et de ses besoins en développement pour construire un plan sur mesure de financement public. Nous adaptons la levée des fonds aux attentes de trésorerie et de la stratégie entrepreneuriale. AeIDES anime un réseau national d’experts s’appuyant sur une équipe de docteurs spécialisés dans l’instruction des dossiers d’aides au financement public. Aides & subventions en matière : de R&D, d'innovation, d’export, d’aide au conseil, de formation, d’aide au recrutement, d’aide à la création.

AeIDES 70 rue Cortambert – 75016 Paris
bruno.peloso@aeides.com
www.aeides.com

Mardi 19 Mai 2009




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