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Plus de 80% des directeurs des achats identifient le Développement Durable comme un objectif prioritaire

Après en avoir souligné les enjeux en 2005, HEC présente aujourd’hui avec Ariba et EcoVadis une étude analysant les pratiques Achats Responsables de 100 des plus grandes entreprises Européennes et mettant en exergue le besoin d’outils et d’indicateurs de performance clairs.


En 2005 une première étude HEC-ACA concluait que les directeurs des achats étaient sensibilisés à la nécessité de mettre en place une démarche d’achat responsable, mais qu’ils ne savaient pas comment y parvenir.

L’étude 2007 intitulée « L’Essor des Achat Responsables » évalue les enjeux de l’achat responsable, les avantages compétitifs pour les entreprises, les obstacles à la mise en place d’un tel programme, et les solutions mises en place par les entreprises pour répondre à cette problématique. Elle analyse en particulier les indicateurs et les outils permettant de déployer ces programmes, et élargit aux autres pays européens l’étude menée en 2005.

Les principales tendances :

- Les achats responsables figurent désormais au troisième rang des priorités des directeurs Achats européens, loin devant certains objectifs traditionnels des acheteurs. Plus de 80 % d’entre eux considèrent cet enjeu comme un objectif clé, ce qui montre une accélération de la tendance observée sur la période 2003-2005.

- Comparé à 2005, les dirigeants Achats ont aujourd’hui une vision nettement plus claire des achats responsables. Ils connaissent les difficultés de mise en oeuvre, les avantages potentiels et les solutions possibles.

- La mise en oeuvre reste une problématique majeure. Seul 1 directeur des achats sur 10 indique avoir entièrement atteint ses objectifs en matière d’achats responsables pour 2007.

- 60 % des entreprises indiquent qu’elles enregistrent des bénéfices concrets : elle mettent désormais en avant des bénéfices opérationnels tels que la « réduction des coûts » (32 %) et la « réduction des risques » (44 %), et non plus seulement des bénéfices purement éthiques de type « c’est bien pour la planète » (12 %).

- Les obstacles identifiés par les directeurs Achats sont essentiellement d’ordre technique : le manque d’outils et le manque d’indicateurs de performance clairs sont les problèmes majeurs, loin devant les difficultés organisationnelles telles que le déficit d’expertise en interne ou l’absence de soutien de la direction.

- Les indicateurs de performance restent un problème essentiel, l’étude ayant mis en avant une forte disparité des indicateurs utilisés aujourd’hui par les entreprises pour mesurer les progrès de leur démarche Achats Responsables. Les entreprises ont besoin d’indicateurs « orientés résultats » qui évaluent la performance des fournisseurs sur le plan du développement durable et l’efficacité des achats responsables.

- La gestion de la performance des fournisseurs est de loin le principal processus impacté. En effet, 80 % des professionnels des achats indiquent qu’il s’agit d’un réel problème. De plus, les deux tiers des entreprises reconnaissent la nécessité d’appliquer ce processus d’évaluation à plus de la moitié de leurs fournisseurs.

- Les entreprises recherchent par conséquent des outils qui leur permettraient de s’affranchir de la complexité des achats responsables (standards de RSE, catégories multiples) en s’appuyant sur les technologies de l’information et la mutualisation des données pour réduire les coûts.

«Après les études menées en 2003 et 2005 sur ce même thème, nous observons aujourd’hui une véritable accélération des pratiques Achats Responsables, qui touchent maintenant tous les secteurs d’activité. Le challenge pour les directions générales va maintenant être de quantifier la création de valeur associée à une meilleure performance Globale du portefeuille fournisseur, notamment sur un principe de valorisation plus grande du capital immatériel», commente le Professeur Olivier Bruel, Professeur Associé, Coordinateur du département MOSI (Management des Opérations et des Systèmes d’Information – Groupe HEC.

« Les directeurs achat indiquent vouloir désormais prendre en compte de nouveaux critères, environnementaux et sociaux. Ariba partage cette vision, et recommande d’intégrer ces indicateurs dans les outils de Spend Management déjà en place pour que le Développement Durable deviennent un automatisme pour tous les acheteurs », indique Charles-Henry Royon Directeur Général Europe du Sud et centrale d’Ariba.

« En matière de Développement Durable, Les Directeurs Achats ne demandent plus « Pourquoi ? » mais « Comment et Combien ? ». Ils mettent en avant le besoin de d’appliquer ces politiques à un grand nombre de fournisseurs et de catégories d’achat. En créant la 1ère base de données sur les performances environnementales et sociales des fournisseurs, EcoVadis rend possible le déploiement de telles initiatives.» commente Pierre-François Thaler, Associé Fondateur EcoVadis.

À propos d’EcoVadis
EcoVadis propose la première solution d’évaluation de la performance environnementale et sociale des fournisseurs, permettant aux grandes entreprises d’intégrer ces nouveaux critères dans leurs processus achat. Pour cela, EcoVadis s'appuie sur un logiciel On-Demand et un service d’analyse mutualisée couvrant 150 catégories d’achat et 23 indicateurs (des « émissions de CO2 » au « travail des enfants »). Les solutions d’Ecovadis permettent aux entreprises de réduire les risques de rupture de la chaîne d’approvisionnement et d’accélérer la mise en place de leur programme d’Achats Responsables.
www.ecovadis.com

À propos d'Ariba, Inc.
Ariba, Inc. est le prestataire numéro un de solutions de gestion des dépenses destinées à aider les entreprises à réaliser des résultats financiers rapides et durables. Des entreprises prospères du monde entier et de tous les secteurs utilisent les services et les logiciels de gestion des dépenses Spend Management d'Ariba.
www.ariba.com

A propos du Groupe HEC
Leader en Europe, spécialisé dans le domaine de l’enseignement et de la recherche en management, le Groupe HEC offre une gamme complète et unique de formations aux décideurs de demain : la Grande Ecole, les Mastères Spécialisés, le MBA, l’Executive MBA, le TRIUM Executive MBA et le Doctorat. Créé en 1881, HEC rassemble désormais 104 professeurs permanents, 3 000 étudiants dont 30% d’étrangers et plus de 8 500 cadres et dirigeants en formation chaque année. En 2007, l’Ecole HEC vient d’être classée premier Master in Management en Europe par le Financial Times pour la troisième année consécutive.

Vendredi 23 Novembre 2007




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1.Posté par COLPIN Didier le 24/11/2007 09:21 | Alerter
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ASPECT SOCIETAL DU « DEVELOPPEMENT DURABLE »

- Place de l’Humain.
Le « développent durable » s’appuie sur trois piliers : économique, environnental et sociétal. Car rien n’est faisable sans l’Humain !
Et, c’est dans cette logique, que lorsque les partenaires sociaux sont invités à s’exprimer sur des sujets comme la mixité dans l’entreprise et la place des femmes ou bien la conciliation des temps de vie, ce n’est pas au Ministère du Travail qu’ils se rendent, mais à celui du Développement durable !
Détaillons quelque peu.

- Constat du déséquilibre.
A ce jour, persiste toujours un écart de 25% entre le salaire moyen des hommes et celui des femmes… S’il faut être positif, alors soulignons que cela est infiniment mieux que dans les années 60 où cette différence flirtait avec les 50% ! Est-ce pour autant satisfaisant ? Bien évidemment non !
Est lié à cet aspect financier du déséquilibre, la ségrégation pratiquée dans l’attribution de responsabilités : d’une manière plus ou moins consciente, les différents acteurs de la vie professionnelle -tant masculins que féminins, du postulant à un poste au décideur- ont encore tendance à spécialiser le rôle social de l’homme et de la femme au détriment du potentiel de l’individu, quelque soit son sexe. Ce frein à l’égalité génère un « plafond de verre », un « plancher collant » qui empêche les femmes d’accéder en plus grand nombre à des postes de direction : L’exercice du pouvoir reste un apanage masculin…
Hommes et femmes ne sont pas en égalité dans l’entreprise : Plusieurs enfants, c’est plutôt favorable à la carrière d’un homme, et défavorable à celle d’une femme. C’est ce qui appelé la « notion de l’escalier inversé ».


- Une explication culturelle.
Ne nous voilons pas la face, la phallocratie y est pour beaucoup… En effet, à qui les lois -faites historiquement par les hommes- n’ont-elles régulièrement reconnu qu’une citoyenneté de second rang sinon aux femmes ?
Sans s’y étendre, il fallait mentionner ce travers… Cela étant fait, arrêtons nous sur un autre aspect.
Dans le cadre d’une société agricole, la répartition des tâches s’effectuait pour beaucoup sur base de la force physique : les hommes aux labours, à la forge, etc., les femmes -qui alors travaillaient toutes- s’occupant des animaux plus petits de la « basse-cour », de la préparation des repas nombreux car en ces temps, les ouvriers agricoles l’étaient également, sans oublier l’entretien des vêtements pourtant appropriés à des travaux difficiles dans les champs. La notion alors très forte d’ « habits du dimanche » illustre, en creux, cette réalité d’une autre époque… Autre époque car la « révolution industrielle » est apparue et avec elle l’exode rural.
Mais les mentalités sont restées. Et les femmes se sont retrouvées en ville trop souvent « enfermées dans la cuisine »…
Bien sur, elles sont entrées dans ce qui est appelé « le monde du travail », parfois par la force de circonstances dramatiques, comme dans le contexte du premier conflit mondial, mais souvent aussi par une volonté active et positive d’émancipation comme la revendication du droit à l’éducation et du droit de vote pour n’en citer que deux.
Aujourd’hui, fort heureusement, plus personne ne taxe de « mauvaise mère » celle qui travaille, ce qui reviendrait à transformer la maternité en piège, et rares sont ceux qui osent encore professer que les femmes devraient rester « à la maison ». Il est admis dans la culture française que les femmes sortent de la sphère du privé.
Pourtant, l’écart de salaire indiqué dans les premières lignes de cet article illustre qu’encore aujourd’hui, les femmes sont considérées comme une force d’appoint et non comme un véritable moteur de l’économie.
Il faut en conséquences accepter de revisiter les rôles de l’homme et de la femme : l’homme doit prendre plus de place dans la famille, aux femmes de l’accepter et, conséquence logique, la leur évoluera dans l’entreprise.

- L’équilibre visé.
Le vocable « équilibre » nous vient du latin libra qui signifie balance. Il faut donc comprendre « forces égales » ou « égalité de forces ». En d’autres termes, il s’agit de casser la marginalisation dont les femmes font l’objet, sans pourtant jouer la carte de l’opposition, et encore moins de la guerre des sexes car cet objectif ne pourra être atteint qu’avec les hommes et non pas contre eux… Sans oublier les métiers où se sont ces derniers qui, sans raisons objectivement défendables, sont minoritaires… Il faut donc favoriser une plus grande mixité, dans les différentes branches professionnelles, comme dans la hiérarchie.
« L’équilibre visé » disions-nous il y a quelques instants. Mais il faut parler au pluriel car un autre équilibre est aussi dans le viseur : la conciliation des temps de vie. Manquer d’équilibre en favorisant sa « carrière » au détriment de sa famille revient à risquer la pérennité de celle-ci : pour favoriser la conciliation de ces deux pôles indispensables à la réalisation et à l’épanouissement de soi, les solutions existent : création, de crèches interentreprises, de services de garde d’enfants malades, de repassage, d’horaires individualisés. Tout cela afin que les couples bi actifs aient à leur disposition toute une panoplie d’outils facilitateurs qui doivent se révéler comme étant de véritables passerelles reliant deux mondes qui ne sont pas antinomiques : vie professionnelle et vie familiale. Pour la femme, comme pour l’homme !

- Concrètement.
Comment dépasser le stade des « vœux pieux », des paroles sans lendemain, des intentions qui restent lettres mortes ? Comment œuvrer pour obtenir autre chose qu’un équilibre instable ou un équilibre précaire, ce qui serait pour le moins renversant ? Ou comment passer des actions sporadiques à l’enracinement de l’égalité professionnelle dans le quotidien de l’entreprise ?
Il nous est possible, par un changement de culture, de faire évoluer les mentalités. A commencer par la notre (croyons nous qu’au féminin « il regarde assis dans le salon la télévision » se dit « elle fait debout dans la cuisine la vaisselle » ?).
La concrétisation visée ne se fera pas non plus contre les employeurs mais avec eux, dans une perspective de dialogue, par la mise en place d’une communication visant à ce que ceux-ci demandent le « Label Egalité Professionnelle » AFAQ/AFNOR
Et il est préférable de parler mixité plutôt que parité car il serait regrettable que des quotas écartent des compétences…
Si ce qui est ambitionné ici semble irréaliste, il faut se remémorer qu’une des leçon apportée par l’Histoire est que « l’utopie d’aujourd’hui est la réalité de demain »…

- Pour conclure.
La LIBERTE de l’Humain passe par une EGALITE de droits pour les deux entités qui le compose. Et seule cette égalité, en excluant tout apartheid, permet une pleine FRATERNITE des sexes.
« Rester à la maison » est respectable et doit être respecté.
Si c’est un choix éclairé et partagé.
« Travailler » est respectable et doit être respecté.
Si c’est un choix éclairé et partagé.
Et dans des conditions juridiquement identiques avec des chances qui le sont donc également !

COLPIN Didier

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